Les dossiers du commerce électronique:
Commment évaluer un nom de domaine ?

Sommaire

1) Entre paranoïa et tombola
2) Dis-moi a quoi tu sers,
    je te dirais ce que tu vaux
3) Cinq critères d'evaluation
4) Un savant dosage

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    Dossier réalisé par pour Planète Commerce, chef de projet internet à BDDP Interactive 

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    Entre paranoïa et tombola

    Les noms de domaines font peur. Loin d'exercer sur les chefs d'entreprise
    l'attrait de l'inconnu, ils sont perçus comme menaçants, ou en tous cas
    sources de tracas. Difficiles a apprehender pour les neophytes, ils
    suscitent des reactions tres variables selon que les societes se sont deja
    protegees ou non : de l'assurance sereine a la febrilite, en passant par
    l'indifference la plus totale : " Domaine... Vous avez dit domaine? Non,
    merci, je n'investis pas dans l'immobilier actuellement... ". D'autres,
    echaudes par le rapt de leurs domaines par des " pirates ", sont plus
    calmes, mais aussi plus resolus. Ils ont appris, a leurs depends, que les
    noms de domaines sont un aspect primordial de la strategie de deploiement
    d'une entreprise sur l'Internet. 

    Mais les pirates, heureusement, ne sont pas les seuls acteurs d'un secteur
    encore balbutiant de l'economie virtuelle. Des " brokers " ou " marchands de
    noms " apparaissent peu a peu, considerant les noms de domaines comme des
    biens certes immateriels, mais pouvant s'averer precieux. 

    La plupart du temps, les " vendeurs ", qui ont acquis des noms aupres de
    l'Internic dans l'espoir de les ceder a bon prix, font preuve d'un optimisme
    delirant, refusant de ceder leur " bien " a moins de quelques dizaines de
    milliers de dollars. A l'inverse, les acheteurs se font timides - timores,
    diront certains - et les quelques chiffres fabuleux qui circulent parfois en
    effraient plus d'un. S'il est vrai que " business.com " a ete revendu pour
    150.000 dollars, et qu'a l'ete 1998 " altavista.com " aurait ete cede a
    Digital pour 3,3 millions de dollars (20 millions de francs), ces
    transactions demeurent des exceptions. 

    Dans les deux cas cependant, les acheteurs n'ont pas necessairement fait une
    mauvaise affaire. Mais les chefs d'entreprise sont en droit de se demander
    si le jeu en vaut vraiment la chandelle, ce qui revient a se demander ce qui
    fonde reellement la " valeur " d'un nom. Et dans un second temps, de
    chercher a deposer le meilleur nom possible, celui que leurs concurents
    seront furieux de n'avoir pas pense a retenir, celui qui drainera presque de
    lui-meme des visiteurs sur le site de l'entreprise.

    Dis-moi a quoi tu sers, je te dirais ce que tu vaux 
     

    Votre nom de domaine est-il toujours libre ?
    Vérifiez immédiatement toutes les extensions:  www.


     
     

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