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Le Guide du commerce électronique
Raphaël RICHARD

Puis, l'atavisme ambiant varie selon les sociétés. On peut beaucoup reprocher à la société nord-américaine, il n'en reste pas moins qu'elle a montré, tout au long du vingtième siècle, sa capacité à intégrer et même à anticiper et provoquer les changements notamment dans le domaine économique. Ce n'est pas un hasard, si elle a vu le développement de l'informatique avant d'autres pays comme la France, qui possédaient également la technologie mais se sont avérés moins aptes à faire adopter cette dernière par le grand public.

Il y a également une question de génération et de culture. Pour les générations qui arrivent aujourd'hui sur le marché du travail, l'informatique est avant tout un outil de traitement, d'échange ou de divertissement. Les générations de baby-boomers sont les celles des mass-média et en particulier de la télévision. Mais pour nombre d'entre eux, l'informatique est avant tout un ensemble de nouvelles technologies, nécessairement suspectes. Ils lui font les mêmes reproches qu'adressaient leurs parents à la télévision et à la CB, leurs grand-parents à la radio et leur grands parents au téléphone. C'est un réflexe de société de freiner le développement d'un nouveau média que l'on ne maîtrise pas et dont on pressent, plus ou moins consciemment qu'il contribue à spolier une génération de son pouvoir et à le réattribuer à la génération suivante. Corollaire de ce premier constat, la génération X (celle des 15-30 ans), qui se sent, en partie, exclue de la société (chômage, perspectives de carrière, média traditionnels...) sont les premiers à encourager et à essayer d'accélérer le phénomène, en s'appropriant l'univers de l'Internet et en créant des communautés protégées des attaques du reste de la société.

Ces accros d'Internet sont aussi responsables de la désinformation du reste de la société: même s'ils sont les premiers  à dénoncer les rumeurs autour d'Internet, ils ne sont pas forcément tous enclins à participer à la vulgarisation de l'outil. Cela implique, en effet, une incursion dans « leur » univers d'étrangers et le risque d'en perdre le contrôle. Cela concerne surtout les pionniers du réseau, nostalgiques de l'époque où le grand public n'y avait pas encore accès. Ces derniers ne feront pas d'effort pour réellement désamorcer les rumeurs et mettre en avant les véritables enjeux.

Enfin, la crise ambiante qui se décline sur les modes économique, psychologique, moral, politique et idéologique ne crée pas un climat favorable à l'acceptation du changement. Et ce d'autant plus que l'informatique supprime dans un premier temps des emplois et n'en crée que si l'on met en place les conditions nécessaires à la création de nouveaux services. 

Les réels dangers...
 

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